• Oursins sur le marché d'Hakodate, sur l'île d'Hokkaido.

    Sur la mer d'Okhotsk, dans le petit village de pêcheurs d'Utoro, à l'entrée du parc national de Shiretoko, il n'est pas rare de rencontrer des ours bruns. Au Japon, sa viande assez grasse, donc goûteuse, se prépare parfois en ragoût ou en sashimis. Au printemps, les plantigrades sortent de leur torpeur et vaquent en quête de nourriture.

    Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2005, le site offre à voir le meilleur de la nature. Sur son littoral, en ces eaux froides, les crabes bleus, les crabes des neiges, les crabes royaux et autres araignées de mer ont une chair si savoureuse qu'ils sont des plus recherchés.

    En la péninsule de Shiretoko, il y a aussi l'algue kombu, qui grandit merveilleusement bien le long de ces côtes. Impérissable souvenir iodé pour les gourmets, ce produit, ainsi que les poulpes (tako), tient, par sa saveur incomparable, le haut du filet à la criée de la ville de pêcheurs de Rausu.

    Une grande partie des produits de la mer vient d'Hokkaido. Au sud de Shiretoko, Kushiro, premier port de pêche de l'ère Shôwa (1926- 1989), fournit les meilleurs poissons et crustacés. Dès 6 h 30, en son marché central de Washo, il est possible de prendre un inoubliable petit déjeuner. Sur un étal, les mangeurs achètent un grand bol de riz et choisissent chez les poissonniers de la halle une garniture crue : crabe, coquille Saint-Jacques, saumon et ses oeufs, oursin capturé dans l'océan Pacifique.

    Le soir, dans un izakaya, pour accompagner une bière ou un flacon de saké, il est bon de commander des shishamo, une variété d'éperlans introuvable ailleurs, grillée au-dessus du feu. La septentrionale et extrême Hokkaido a toujours excité les appétits. Les pionniers sont ainsi venus en masse au XIXe siècle, et ont bouleversé alors la géographie sociale des Aïnous, la population autochtone.

    A l'ère Meiji (1868- 1912), la colonisation devint systématique pour contrer la soif de l'empire russe. D'abord militaire puis civile, la colonisation s'accélère par la construction de voies ferrées. En deux décennies, près de 600 000 colons débarquent. Le peuple aïnou est mis à l'écart, quand ses membres ne sont pas décimés par la maladie ou l'alcoolisme.

    Cette page d'histoire a son importance, car avec les nouvelles populations arrivent des techniques modernes de cultures transmises par des agronomes américains. La production agricole et l'élevage prennent alors un essor considérable. Les produits laitiers, notamment les fromages, et en particulier le camembert, font ainsi la réputation d'Hokkaido, comme les pommes de terre et les melons.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Ultraconfidentiels il y a 15 ans, les restaurants de sushis sont presque aussi nombreux aujourd’hui en France que ceux de hamburgers, mais ils vendent cinq fois moins de produits et les professionnels ne voient pas ces bouchées de riz et poisson cru devenir un produit de masse.

    La France compte 1.580 établissements proposant des sushis contre 1.750 fast-food de hamburgers, selon une étude du cabinet spécialisé Gira Conseil.

    L’étude évalue à 864 millions d’euros les ventes annuelles des restaurants japonais, contre 4,5 milliards d’euros le chiffre d’affaires des burgers.

    "Il y a très peu d’établissements qui font un chiffre d’affaires peu élevé", résume Bernard Boutboul, directeur de Gira Conseil. Mais, ajoute-t-il, "le sushi reste un produit élitiste, cher et ciblé".

    JPG - 29.4 ko

    Il souligne trois freins "évidents" au développement du sushi : le produit lui-même, du poisson cru qui rebute certains consommateurs, la sécurité sanitaire et le prix. Les sushis ne deviendront "pas un produit de masse", comme le hamburger ou le sandwich, pronostique M. Boutboul.

    Il ne cite pas les inquiétudes environnementales sur la menace d’extinction du thon rouge, car cette espèce (Thunnus thynnus) largement consommée au Japon ne l’est en France que dans une poignée d’établissements de luxe.

    De leur côté, les professionnels mettent en avant que le sushi est un aliment sain et qu’il est aussi un produit idéal à emporter ou se faire livrer, puisqu’il se mange facilement et qu’il est froid.

    L’essentiel des restaurants sont des indépendants, très souvent d’anciens restaurants chinois qui ont délaissé les nems, très en vogue dans les années 90, pour les sushis, plus lucratifs.

    Mais émergent également quelques chaînes, comme Sushi Shop, Planet Sushi ou Sushiwest, qui totalisaient fin 2010 132 établissements (140 M EUR de chiffre d’affaires selon Gira Conseil) et se développent désormais en franchise.

    Planet Sushi qui compte 30 établissements (dont 10 franchises) annonce 40 projets d’ouverture plus ou moins avancés. Selon son patron Siben N’Ser, il pourrait développer son réseau "jusqu’à 250 points de vente". "Ce qui reste peu à côté des 1.200 McDo", relativise-t-il.

    Pour lui, "le cru n’est pas un frein". La preuve, les Français sont de "grands consommateurs de steaks tartares" et "une chaîne comme Bistro Romain s’est développée notamment grâce à son offre de carpaccio à volonté".

    Laurent Boukobsa, fondateur et directeur général de Sushiwest (20 points de vente), reconnaît que le produit "était élitiste", mais qu’il s’est "démocratisé" grâce à l’ouverture de nombreux restaurants et aux chaînes.

    "Les premiers menus entrée-plat-boisson sont à moins de 10 euros", souligne-t-il, à comparer aux 7 euros de prix moyen par personne au fast-food et aux 4 euros en boulangerie.

    L’une des clés du succès est la livraison, qui représente 50% des ventes de Planet Sushi, 70% de celles de Sushiwest. C’est la seule vraie alternative à la pizza, justifient les professionnels.

    Quant au consommateur de sushi, selon Bernard Boutboul, c’est un cadre de grande agglomération, plutôt une profession intellectuelle, âgé de moins de 45 ans, mais qui ne consomme que moins d’une fois par mois.

    Pour attirer plus souvent ces amateurs, les chaînes ont décidé d’innover. "Avec beaucoup de petits restaurants proposant des gammes de produits identiques, le marché est arrivé à saturation", estime M. Boukobsa.

    Sur les cartes figurent désormais des bouchées où le riz est rose, coloré au jus de betterave. Certains sushis se déclinent au foie gras, d’autres sont relevés à la truffe, à la mangue.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • repaselle sont trop mimio ces petites boules de riz!!!

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • inventionstick a beurre zarb mais super pratique!!

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • la saint valentin

    La saint valentin est célébrée chaque année le 14 février. Cette "fête" est suivie un mois après par le jour "blanc" le 14 mars.

    La saint valentin d'origine française fut introduite au Japon en 1958 par une société de vêtement japonais. Ce jour là ce sont les femmes et uniquement elles qui offrent un présent aux hommes. Les présents en question sont essentiellement des boîtes de chocolats . c'est dans les sociétés japonaises, un bon moyen de mesurer sa de popularité!

    Les hommes retourneront  les faveurs qui leurs ont été données un mois plus tard, le 14 mars. Cette journée porte le nom de jour "blanc". . Les hommes peuvent offrir des sucreries ou des fleurs. Cette journée du 14 mars est  moins suivie que celle du 14 février.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique